14/12/2014
Le FMI a débloqué un prêt de 94,7 millions de dollars en faveur de la Côte d'Ivoire, au titre de la "facilité élargie de crédit", octroyée au pays fin 2011. L'institution internationale a néanmoins appelé Abidjan à faire preuve de prudence en matière de dette non consessionnelle.
Le Fonds monétaire international (FMI) a débloqué un prêt de 94,7 millions de dollars à la Côte d'Ivoire, au titre d'une ligne de crédit déjà utilisée à hauteur de plus de 600 millions de dollars.
La décision a été prise à l'issue d'une réunion du Conseil d'administration du FMI, tenu le 5 décembre, qui a procédé à un examen des performances de la Côte d'Ivoire au titre de la "facilité élargie de crédit" que le Fonds a octroyée au pays en novembre 2011.
Les déboursements totaux accordés atteignent donc dorénavant 615,9 millions de dollars, soit environ 130 % du quota dont dispose Abidjan auprès du FMI.
Le FMI a également décidé d'accorder une extension de douze mois et une augmentation des droits d'accès à cette ligne de crédit de près de 190 millions de dollars, dont 47,4 millions de dollars au titre des besoins supplémentaires générés par la lutte contre l'épidémie d'Ebola.
Performances
"Les récentes performances économiques de la Côte d'Ivoire sont bonnes. La croissance depuis 2012 figure parmi les plus élevées en Afrique sub-saharienne et le revenu par tête a augmenté de près de 20%", a souligné le FMI dans un communiqué.
"Un fort taux d'investissement public a aidé à la croissance et amélioré l'accès aux services publics", ajoute-t-on de même source, en indiquant que l'inflation reste modérée.
Endettement
Le FMI appelle toutefois à la poursuite de politiques prudentes et à des réformes structurelles pour augmenter l'activité du secteur privé et maintenir une forte croissance. L'institution international avertit également qu'il "sera essentiel de faire preuve de prudence en ce qui concerne l'accumulation de dettes non concessionnelles et de continuer de renforcer la gestion de la dette afin de préserver la stabilité macroéconomique".
Source Jeune Afrique