15/01/2015
L’essentiel
• Les rassemblements organisés dimanche pour rendre hommage aux victimes de l'attaque terroriste contre «Charlie Hebdo» et aux prises d'otages qui ont suivi ont réuni plus de 3,5 millions de personnes.
• A Paris, entre 1,2 et 1,6 million de personnes ont marché. Le ministère de l'Intérieur a estimé «impossible» un comptage plus précis tant la foule était importante.
• Les dirigeants d’une soixantaine de pays, d’Angela Merkel à David Cameron en passant par Benyamin Nétanyahou, Mahmoud Abbas ou le roi de Jordanie, ont participé à cette marche républicaine, qui a réuni aussi la quasi-totalité des responsables politiques français.
• Des manifestations ont aussi lieu à travers le monde.
21 h 30. La marche républicaine à Paris, qui a rassemblé dimanche entre 1,2 et 1,6 million de personnes, s’est dispersée peu après 21H00 et «aucun incident» n’a été rapporté à cette heure, a annoncé à l’AFP la préfecture de police de Paris.
20 h 40. Selon le ministère de l'Intérieur, au moins 3,7 millions de personnes ont marché dimanche en France contre le terrorisme: la plus grande mobilisation jamais recensée dans le pays d'après la place Beauvau. En province, plus de 2,5 millions de manifestants ont été décomptés par les autorités. A Paris, ils étaient entre 1,2 et 1,6 million, mais le comptage précis a été rendu impossible par l’afflux massif, a ajouté le ministère. Avant les marches de dimanche, 1,4 million de manifestants avaient déjà défilé en France ces derniers jours.
20 h 40. Une dernière Marseillaise pour la route, et les derniers manifestants, la voix éraillée, quittent la place de la Nation, à nouveau ouverte à la circulation. Les cars de CRS commencent aussi à partir. Fin de cette journée de mobilisation extraordinaire.
20 h 35. Des rassemblements ont eu lieu aussi en petite couronne, comme à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), à l’appel conjoint de l’imam, du curé et du représentant de la communauté juive de la ville. «Puisse notre témoignage commun face à la barbarie contribuer à soutenir tous ceux qui luttent en France et dans le monde pour une société juste et fraternelle, et apaiser la haine et la souffrance de tous ceux qui sont touchés par ces crimes contre l’humanité : ne répondons pas au mal par le mal», ont-il écrit dans une déclaration publiée sur Internet.
Source Libération