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11/07/2015

Boursorama

Le FMI a légèrement abaissé ses prévisions de croissance mondiale pour 2015, à 3,3% au lieu de 3,4% dans son précédent rapport trimestriel. En-dehors de ce changement marginal, l’institution souligne la résurgence de certains risques.

 

La Grèce et la Chine sont les deux grandes sources d’incertitudes actuelles qui provoquent des remous sur les marchés, aussi bien à la baisse qu’à la hausse. Vendredi, les marchés ont fortement rebondi alors que le sentiment d’un risque de « Grexit » a faibli suite aux nouvelles propositions d’Alexis Tsipras auprès des créanciers du pays. Le CAC40 a gagné 3,07% vendredi, effaçant totalement la baisse des deux premières séances de la semaine affectées par le « non » au référendum grec.

 

Europe : bons indicateurs économiques, mais les regards tournés vers la Grèce

 

Le FMI parvient à positiver au sujet de l’Europe dans son dernier rapport trimestriel : « la reprise économique dans la zone euro est plus solidement installée, avec des indices de hausse de la demande intérieure et de l’inflation ».

 

Une opinion partagée par Aurel BGC, qui constatait vendredi matin qu’en Europe, « la reprise semble solide. Ni les conséquences du retour de la crise grecque ni les craintes venues de Chine ne devraient peser très lourdement sur la conjoncture en zone euro ces prochains mois ».

 

Le FMI est pourtant assez prudent sur le dossier grec : « les projections de croissance ont été révisées à la hausse pour de nombreux pays de la zone euro (par exemple, pour l’Espagne et l’Italie), mais, en Grèce, les événements en cours pèseront probablement bien plus lourdement que prévu sur l’activité (…). Une action en temps voulu devrait contribuer à gérer la contagion éventuelle, mais il subsiste des risques de réapparition de tensions financières ».

 

Les pays émergents ralentissent

 

Le FMI relève par ailleurs certaines difficultés dans les pays émergents : « les paramètres fondamentaux sont solides dans les pays avancés, [mais] les pays émergents connaissent un ralentissement (…). Dans les pays émergents et les pays en développement, la croissance devrait tomber de 4,6 % en 2014 à 4,2 % en 2015. Ce ralentissement tient à la baisse des prix des produits de base et au durcissement des conditions de financement extérieur »

 

Néanmoins, « en 2016, la croissance dans les pays émergents et les pays en développement devrait remonter à 4,7 %, principalement du fait de l’amélioration prévue de la situation économique dans plusieurs pays en difficulté, notamment la Russie et quelques pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ».

 

Risques économiques : Chine, Ukraine, Moyen-Orient, Afrique

 

Le FMI poursuit : « étant donné la distribution des aléas qui entourent les perspectives à court terme, la croissance mondiale a davantage de chances d’être révisée à la baisse plutôt qu’à la hausse. Cependant, la [très récente] baisse des prix du pétrole pourrait dynamiser davantage l’activité, surtout dans les pays avancés ».

 

Avec un œil tourné vers le récent krach chinois, l’institution ajoute : « des variations perturbatrices des prix des actifs et une volatilité accrue sur les marchés financiers restent des risques importants, aussi à cause des risques connexes d’une inversion des flux de capitaux dans les pays émergents. Par ailleurs, l’appréciation du dollar américain représente des risques de bilan et des risques de financement pour les débiteurs en dollars, surtout dans certains pays émergents ».

 

« Parmi les autres risques figurent une croissance faible à moyen terme ou un lent retour au plein emploi sur fond d’inflation très faible et de séquelles de la crise dans les pays avancés, un ralentissement plus marqué que prévu en Chine, et des répercussions des tensions géopolitiques accrues en Ukraine, au Moyen-Orient ou dans certaines parties de l’Afrique ».

 

X. Bargue